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Affichage des articles du 2013
Prière : S’il ne naît pas en toi… - Guy Gilbert
Si l’enfant-Dieu ne naît pas en toi, alors gueuletonne, bois jusqu'à plus soif. Noël ne sera qu’une fête conviviale dont tu auras manqué le mystère. S’il ne naît pas en toi… tu laisseras agir tes gosses au gré de leurs instincts et tu les aideras à grandir dans toutes les disciplines sauf l’essentiel. S’il ne naît pas en toi… tes mômes ne sauront jamais le sens à donner à leur vie. Le mystère de l’arrivée sur terre d’un Bébé venu nous dire que seul l’amour compte donne une puissance vitale qui transforme et dynamise une existence. S’il ne naît pas en toi… alors tu vas surgâter tes gosses en refusant de les faire communier à la misère des milliers de jeunes de leur âge qui vivent des calvaires atroces, en Afrique et partout dans le monde. S’il ne naît pas en toi… la religion que tu véhicules à travers ta phrase rituelle : "je suis croyant, pas pratiquant" ne sera qu’un paravent religieux dérisoire qui te privera d’une force incalculable. S’il
Texte : Le feu... - Xavier Grall
- Photo "Sweet fire" de Buz_flickr - Le feu est mon soleil d'hiver. Ça craque, ça flambe, ça va, c'est bon... Assis dans l'âtre, les chiens Maël et Mélenn à mes pieds, je l'entretiens et le tisonne. Le feu : l'élément et le principe. Feu-père, disait-on en Bretagne. Et l'on dansait tout autour, sur les collines, le jour de la Saint-Jean. Le feu : mon été dans le froid d'octobre. Au fait, cette cheminée paysanne n'est-elle pas le cœur de Botzulan ? Le cœur brûlant... Je ne saurais concevoir demeure humaine sans une place pour le feu, dans son centre. N'est-ce pas à la flamme primordiale que l'on identifiait naguère la maison des hommes ? Tel hameau, tant de feux. Aujourd'hui, les architectes désignent les appartements sous le nom sinistre de cellules. Glacial : on croit entendre le pas des geôliers, le grincement des judas ! Ô cités carcérales, comme elle est chaude ma liberté ! Ce geste immémorial : a
Texte : Banalité du bien - Matthieu Ricard
Un mendiant reçoit deux billets de 50 roupies - somme relativement conséquente au Népal - il en donne la moitié à son compagnon d'infortune. Une infirmière épuisée après une nuit de garde éprouvante reste néanmoins quelques heures de plus pour assister un mourant qui part seul. Ma sœur, Ève, qui s'est occupée toute sa vie d'enfants en difficulté, n'a jamais hésité à se lever en pleine nuit pour accueillir un enfant qui fuguait. Dans le métro, un Maghrébin, percevant l'angoisse d'une voyageuse qu'il ne reverra jamais, lui murmure : "Ne t'inquiète pas, ma fille, ça va passer." Au terme d'une journée trop remplie, un ingénieur rentre de son bureau et fait 500 m de plus pour montrer à un étranger perdu dans la capitale le chemin de son hôtel. On a pu parler de la "banalité du mal". Mais l'on pourrait aussi parler de la "banalité du bien" en se représentant les mille et une expressions de solid
Prière : Tiens bon, bénévole ! - Un bénévole
A l'heure du découragement... Il est des jours où rien ne va, où la roue a décidé de tourner à l’envers : mauvaises nouvelles, drames, soucis et problèmes dégringolent comme à plaisir ! Et, pour couronner le tout, voilà que j'apprends qu’untel a replongé ! Je n’avais pourtant pas ménagé ma peine ni mon temps pour l’en sortir. Il était bien reparti, j'en étais tout heureux, et c’est normal. Mais, patatras ! Tout est de nouveau à terre. Il faut recommencer ! J'accuses le coup. J'ai envie de baisser les bras : à quoi bon lutter ! "Basta ! ça suffit, j’en ai marre !" Je m’en prendrais presque au bon Dieu : "Mais enfin, Seigneur, où es-tu ? Qu’est-ce-que tu fais ? Tu me laisses tomber, ou quoi ?" Oui, vraiment, sale temps ! Qu’est-ce qu’on rame ces jours-ci ! Autrefois, d’autres aussi avaient ramé dur. Le Maître était resté à terre. Leur barque se trouvait au milieu du lac. La tempête s’était levée, la mer était déchaînée…
Texte : Question de temps – Gabriel Garcia Marquez
Il y a toujours un lendemain, et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je n'ai plus que ce jour, j'aimerais dire à tous ceux que j'aime combien je les aime. Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux... Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car, si demain ne vient pas, tu regretteras de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, trop occupé que tu étais. Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de dire "je regrette", "pardonne-moi", "s'il te plaît", "merci", et tous les mots d'amour que tu connais. Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes. Il faut qu'elles soit dites avant que tout soit consommé …
Texte : Non à une économie de l'exclusion - Pape François
De même que le commandement de “ne pas tuer” pose une limite claire pour assurer la valeur de la vie humaine, aujourd'hui, nous devons dire “non à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale”. Une telle économie tue. Il n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans la rue et meure de froid, ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une. Voilà l’exclusion. On ne peut plus tolérer le fait que la nourriture se jette, quand il y a des personnes qui souffrent de la faim. C’est la disparité sociale. Aujourd'hui, tout entre dans le jeu de la compétitivité et de la loi du plus fort, où le puissant mange le plus faible. Comme conséquence de cette situation, de grandes masses de population se voient exclues et marginalisées : sans travail, sans perspectives, sans voies de sortie. On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite
Citation : Tolérance et paix - François Régis Hutin
Pour vivre ce spirituel ou cet humanisme dont beaucoup se réclament On ne peut en rester aux caricatures réciproques Qui ne font que travestir ce que sont vraiment Et ce que désirent ardemment Les uns et les autres : La paix. Or la paix passe par la reconnaissance et l’accueil de l’autre. - Lu dans Ouest France -
Vidéo 4mn : Prendre un enfant par la main - Yves Duteil
Prendre un enfant par la main Pour l'emmener vers demain, Pour lui donner la confiance en son pas, Prendre un enfant pour un roi. Prendre un enfant dans ses bras Et pour la première fois, Sécher ses larmes en étouffant de joie, Prendre un enfant dans ses bras. Prendre un enfant par le cœur Pour soulager ses malheurs, Tout doucement, sans parler, sans pudeur, Prendre un enfant sur son cœur. Prendre un enfant dans ses bras Mais pour la première fois, Verser des larmes en étouffant sa joie, Prendre un enfant contre soi. Prendre un enfant par la main Et lui chanter des refrains Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour, Prendre un enfant par l'amour. Prendre un enfant comme il vient Et consoler ses chagrins, Vivre sa vie des années, puis soudain, Prendre un enfant par la main En regardant tout au bout du chemin, Prendre un enfant pour le sien.
Texte : Le pouvoir de l’argent – Annick Lhuillier
Aujourd'hui, l’argent est dématérialisé, il n’est plus l’espèce sonnante et trébuchante qu’on sort avec parcimonie de sa poche pour monnayer une acquisition devenue nécessaire. Il n’est plus cet objet symbolique qui facilite le troc. C’est devenu un alignement de chiffres dans un fichier informatique, un bien ayant, grâce à un calcul magique, une valeur en soi : on le possède, on le rentabilise, on spécule dessus. Il ne sert plus à échanger mais à enrichir ou ruiner. Il ne permet plus de réunir un vendeur et un acheteur, un artisan et un client mais il sépare et divise : celui qui veut s’enrichir plus et celui qui n’en a plus assez pour vivre, celui qui a peur de le perdre et celui qui n’arrive plus à le gagner. L’argent, ‘la tune’ des fascinés par son pouvoir, devient une sorte d’idole quand il est acquis pour lui-même ou ce qu’il représente : la notoriété, le pouvoir, la puissance, l’anarchie individuelle... L’envie généralisée d’en avoir toujours plus
Cri de pauvre : Désespérance - Angelo Amatulli
J'ai voulu m'oublier, oublier que je vivais, Ne plus penser que j'existais. J'ai cru pouvoir m'évader de mon corps, Mais je ne peux m'enfouir moi-même. J'ai cherché une terre remplie d'arbres fruitiers, Mais je n'ai trouvé qu'un désert aride. J'aurais voulu que mes yeux me quittent, Pour voyager vers un monde plus beau, Mais mes yeux prisonniers de ma mémoire Furent condamnés à voir la misère. Alors j'ai étouffé ma conscience, Mais plus forte que moi elle revint à la vie. J'ai voulu changer ma route, Mais mes pieds m'ont ramené sur mes pas. Comme je ne trouvais pas le repos, J'ai voulu m'endormir pour toujours, Mais lorsque j'ai fermé les yeux pour chercher la nuit, Un rayon de soleil m'a rempli de chaleur. Alors j'ai ouvert les yeux et j'ai décidé de VIVRE !
Texte : Finir de vivre n'est pas mourir d'avance - Paul Ricœur
La mort fait partie de la vie. Mais il y a un danger dans notre société c'est de considérer une tierce catégorie, qui serait celle des mourants : ni tout à fait vivant, ni tout à fait mort, mais qui sont plutôt du côté des morts car on les appelle mourants. C'est important d'associer le mot "vie" au thème de la souffrance parce que c'est bien d'un vivant en fin de vie dont nous parlons, et non pas de quelqu'un qui serait comme déjà mort. La vie est aussi faite de souffrance physique et/ou psychologique... Dans l'existence humaine, il y a nécessairement de la souffrance. Nous avons un corps, et il est soumis à la maladie, aux influences intérieures et extérieures, à la vieillesse, et on ne peut pas prétendre échapper complètement à la souffrance. Une vie qui ne connaîtra pas de malheur pourrait signifier que l'on vit de manière très superficielle, très euphorique et j'ajouterai même, très toxicomaniaque. Alors comment fair
Cri de pauvre : Je descends la rue - Portia Nelson
- Photo "Addiction" de Cornel Gingarasu - Je descends la rue... Sortir d’une dépendance nécessite un cheminement, un mode de vie de tous les jours : Je descends la rue... Il y a un trou profond dans le trottoir : Je tombe dedans. Je suis perdu... je suis désespéré. Ce n’est pas ma faute. Il me faut du temps pour en sortir. Je descends la même rue. Il y a un trou profond dans le trottoir : Je fais semblant de ne pas le voir. Je tombe dedans à nouveau. J’ai du mal à croire que je suis au même endroit. Mais ce n’est pas ma faute. Il me faut encore longtemps pour en sortir. Je descends la même rue. Il y a un trou profond dans le trottoir : Je le vois bien. J’y retombe quand même... c’est devenu une habitude. J’ai les yeux ouverts. Je sais ou je suis. C’est bien de ma faute. Je ressors immédiatement. Je descends la même rue. Il y a un trou profond dans le trottoir : Je le contourne. Je descends une autre rue...
Texte : La vie - Charlie Chaplin
J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial… que j'ai fini par perd
Citation : Utopie – René de Chateaubriand
Un temps viendra où l’on ne concevra pas qu’il fut un ordre social dans lequel un homme avait un million de revenus tandis qu’un autre homme n’avait pas de quoi payer son dîner. D'un côté, quelques individus détenant d’immenses richesses, de l’autre, des multitudes sans nom de troupeaux affamés. ____________________________
Texte : La pauvreté en France, un scandale ! - Annick Lhuillier
- C'était la journée mondiale de la misère - Comment, dans notre pays dit riche et généreux, pouvons-nous avoir encore autant de personnes démunies ? Nous sommes pourtant enviés pour notre système social. Nous avons inventé les « droits de l’homme »… Pourtant, aucun de nos gouvernants n’a pu résoudre ce problème récurrent, véritable cancer de notre société. Cette situation nous déstabilise tous, quelle que soit notre situation, fort conscients qu’un accident de la vie au mauvais moment peut nous plonger assez vite dans la spirale de la pauvreté et de l’exclusion. La France a pourtant été forgée patiemment et courageusement, au cours des siècles, dans une longue culture judéo-chrétienne qui prône amour, justice et partage. En plus, la révolution de 1789 a été initiée à partir d’un grand désir de justice sociale bien légitime. La laïcisation, fortement implantée dans notre pays, a su garder très vivace l’esprit de solidarité et de partage. Notre système social b
Texte : La culture de mise à l’écart – Pape François
- Photo "Recherche d'emploi" de dwursteisen - Quand nous isolons les jeunes, nous faisons une injustice : nous les séparons de leur appartenance : leur famille, leur patrie, leur culture, leur foi… mais, nous ne devons surtout pas les isoler de toute la société ! Ils sont – vraiment – l’avenir d’un peuple ! Ils sont l’avenir parce qu’ils ont la force, ils sont jeunes, ils doivent pouvoir aller de l’avant. Mais à l’autre extrême de la vie aussi, les personnes âgées, sont l’avenir d’un peuple. Un peuple a un avenir s’il avance avec ces deux réalités : d'une part, avec la force des jeunes pour le faire avancer et d'autre part, avec les personnes âgées car ce sont elles qui donnent la sagesse de la vie. Bien des fois, je pense que nous commettons une injustice envers elles : nous les laissons de côté comme si elles n’avaient rien à nous donner ; Pourtant, elles ont la sagesse, la sagesse de la vie, la sagesse de l’histoire, la sagesse de la patr
Texte : Interview de Dieu - Anonyme
Aujourd'hui, comme prière, j'ai demandé un interview à Dieu : Alors tu aimerais avoir un entretien, demande Dieu. Si vous avez du temps, j'aimerais bien. Mon temps est éternel, me répond-il en souriant... quelles questions as-tu à me poser ? Tout d'abord, qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’être humain ? C'est qu'il s'inquiète du futur alors qu'il oublie le présent, de telle sorte qu’il ne vit ni dans le présent ni dans le futur. Il vit aussi comme si la mort n'existe pas et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu. Quand il est enfant, ils il a hâte de devenir grand et quand il est grand, il fait tout pour rajeunir. Il perd sa santé à vouloir gagner de l’argent, puis perd son argent à vouloir retrouver la santé. La main de Dieu a pris la mienne et pour un moment, nous étions silencieux, puis, je lui ai demandé : Et en tant que parent, quelles leçons de vie apprendriez-vous à vos enfants ? Leur apprendre qu’ils ne peuvent forcer p
Texte : Courage ! – Yves Boulvin
- P hoto "Bateau de pêche" par Corinne Rolland - Aujourd'hui, devant les difficultés de la vie, devant ce moment ou cette relation difficile ou lourde pour moi, j'écoute intérieurement un mot qui vient du fond de moi : " courage ! " Alors je me remplis de courage ! et je vais être moi-même un ferment de courage pour les autres, car toutes les difficultés que je peux vivre me relie aux autres qui vivent des difficultés analogues, même s’ils n’en parlent pas. Je me remplis de courage pour donner du courage aux autres. Je ne me décourage pas pour ne pas décourager les autres. Il y a des vases communicants entre nous ; je le comprends et je me remplis du courage que Dieu me donne à mon petit niveau pour bien faire ce que j'ai à faire, et aussi pour inviter au courage tous ceux qui sont autour de moi et que je vais rencontrer. Voilà un mot pour aujourd'hui : « courage ! », un mot pour une autre journée : « en avant ! », un mot po
Texte : Marins pêcheurs - Xavier Grall
Sept marins concarnois sont morts au large de Pointe Noire. Perdus, disparus, disloqués, broyés. Finis. Ceux-là ne verront plus la maison blanche à la proue de leur terre. Finis, disparus. Naufragés... Je connais ce peuple. Ses joies brillantes, ses peines muettes. Touristes qui passez par Trégunc, Trévignon, Moëlan, Doélan, s'il vous plaît, ne cherchez pas les masures pittoresques. Les marins les ont désertées. Leurs demeures sont de ce temps, comme est de ce temps leur amour de la vie. Et ramassez vos appareils photos : Vous blesseriez ces hommes à les prendre pour des êtres de l'âge de pierre. Ils sont d'aujourd'hui. Seule, éternelle, la dureté de leur existence. Comme le bruit de la mer dans le rideau des fenêtres. Vous verrez tout à la télé, hormis les heurs et les malheurs de tant de matelots, de tant de capitaines. ... C'est faire injure à ceux qui affrontent et la lame et le vent que de ne voir l'océan que par la lorgnette de la
Texte : Crise de la paternité - Pierre Sullivan
- Photo "Père et fils" de Jean-Pierre Brindeau - La paternité est en crise. ... Le désistement des pères est sensible partout et ce ne sont pas ces images d’hommes attendris par les mystères de la maternité, ces "hommes-mère" que la psychologie et la publicité "bobo" cherchent conjointement à nous vendre, qui nous rassurent. Qui va décider du monde s’il n’y a plus de pères ? S’il n’y a plus que des assistants-maternels ? ...
Texte : Avoir des projets – Yves Boulvin
Comme le mot « projets » est important ! On ne peut pas vivre, avoir envie de vivre, sans projets. Mes projets anciens n’ont peut-être pas toujours pu être réalisés, m’ont déçus ou m’ont découragés… pourtant, j’ai un projet qui est d’accomplir une mission , une vocation... Chacun de nous a une mission à accomplir. C’est cette mission qui va nous rendre vraiment heureux, qui va nous développer, nous épanouir, nous donner la joie intérieure. Alors aujourd'hui, je réfléchis sur mon projet de vie. Si j’ai chaque jour un projet pour la journée, la semaine, le mois ou plus, ne fût-ce qu’un simple projet de vacances, je vais être beaucoup mieux, car son organisation projetée va me permettre, quand je travaille beaucoup, de respirer déjà l’air de la mer ou de la montagne, de ce lieu où j’aime aller. Ainsi, ces vacances, je vais déjà les vivre « avant », je vais apprendre à bien les vivre « pendant » et, « après », de me souvenir de tout ce qu’elles ont donné de bon. Avoi
Texte : Tisser la vie – Frédéric Ozanam
Nous sommes tous comme les ouvriers des Gobelins qui, suivant les plans d' un artiste inconnu, s'appliquent à assortir les fils de diverses couleurs sur le revers de la trame. Ils ne voient pas le résultat de leur travail. C'est seulement quand tout est terminé qu' ils peuvent admirer à l' aise ces fleurs, ces figures, ces scènes splendides et dignes des palais des rois. Ainsi de nous : nous travaillons, nous souffrons ici-bas sans en voir le terme ni le fruit. Mais Dieu le voit, et quand Il nous relève de notre tâche, Il montre à nos regards émerveillés ce que Lui, le Grand Artiste invisible et présent partout, a fait de toutes ces fatigues qui nous semblent si stériles, et il daigne placer, dans Son grand palais, ces faibles œuvres de nos mains".
Texte : Ici et maintenant - Luce Joshin Bachoux
Je n'en peux plus, tu sais ! L'accent de Marseille chante, mais la voix est lasse : L'an dernier c'était le fils, cette année la fille, sans compter les problèmes d'argent. Je ne sais plus quoi faire, où donner de la tête. La nuit, je tourne et je retourne tout ça ! Odette a perdu le sourire qui l'avait jusqu'alors aidée à traverser la vie. Je la connais depuis vingt ans, j’aime son courage et son humour, elle est chrétienne et nous avons souvent parlé de nos engagements respectifs. Alors, continue-t-elle, toi qui es bouddhiste, donne-moi un conseil, quelque chose qui m'aide. Je regarde son visage fatigué : "Ici et maintenant...", voilà ! Ici et maintenant ? Qu'est-ce que tu veux dire ? Vois-tu, sur les problèmes réels, nous rajoutons notre souci : nous nous racontons des histoires sur les catastrophes qui vont arriver, nous construisons des scénarios basés sur notre peur. Le jour, la nuit, notre esprit s'agite
Texte : Eloge de la prière - Christiane Rancé
Tout s’emballe. Tout s’exploite. Tout devient spectacle, jusqu’au plus secret de l’âme. Et cela inquiète, trouble, terrorise. Contre cette peur, existe un rempart : la prière. Lorsque le silence du quotidien devient retentissant, que l’emballement de nos vies ne laisse place qu’au vide et à la solitude, alors on se tourne vers l’autre, cet au-delà de nous, alors on prie. On entre en soi, on médite, on contemple et, dans le seul langage du coeur, on demande, on supplie, on implore, on remercie. La prière est pur acte intérieur. Au-delà de toute religion. Que l’on soit croyant ou non, elle devient espérance, cette vertu majeure capable de sauver le monde. Elle se présente comme une véritable attitude existentielle, une manière d’être en profondeur. - Extrait de "Prenez-moi tout, mais laissez-moi l'extase" -
Texte : Changement de société ? - Pape François
Notre humanité vit en ce moment un tournant de son histoire, par les progrès enregistrés en divers domaines. Il faut faire l’éloge des acquis positifs qui contribuent au bien-être authentique de l’humanité. Toutefois, la plupart des hommes et des femmes de notre temps continuent de vivre dans une précarité quotidienne aux conséquences funestes : la peur et la désespérance saisissent les cœurs de nombreuses personnes même dans les pays dits riches ; la joie de vivre s’amenuise ; l’indécence et la violence prennent de l’ampleur ; et la pauvreté devient plus criante. Il faut lutter pour vivre, et pour vivre souvent indignement. L’une des causes de la crise financière se trouve dans le rapport que nous entretenons avec l’argent, et dans notre acceptation de son empire sur nos êtres et nos sociétés. L’origine première de cette situation vient d’une profonde crise anthropologique : la négation de la primauté de l’homme ! On s’est créé des idoles nouvelles au
Texte : Attrape-singe - Carole Braéckman
Savez-vous comment l’on attrape les singes dans certains endroits d’Inde ? On prend un récipient à l’embouchure étroite, que l’on remplit de noix et d’autres aliments favoris des singes ; on pose ce vase sur le sol. Un singe arrive pour prendre les noix. Il passe la main dans le récipient et empoigne une grosse quantité de noix. Une fois la main pleine, il ne peut plus la sortir du pot dont l’encolure est étroite. Cela lui serait facile de s’échapper en lâchant son butin, mais il est trop bête pour l’abandonner et il est ainsi fait prisonnier. En s’accrochant à quelques noix, le malheureux singe perd la forêt toute entière pleine d’arbres magnifiques, le vaste espace où il pouvait évoluer en toute liberté, jouer et profiter de la vie à volonté. Il a perdu l’abondance de fruits frais et délicieux qui poussaient dans la forêt, uniquement pour sauvegarder quelques noix. Il a tout perdu. A beaucoup d’égards, les humains se conduisent de la même façon. Une personne crie à
Texte : Dette écologique – Rapport WWF Planète Vivante 2012
D’après les chiffres du WWF et Planète Vivante, Si l’on calcule : - D’un côté, les ressources naturelles que les terriens consomment en un an, (eau, énergie, CO2, matières premières, forêts, biodiversité, etc.) - Et de l’autre, ce que la terre est capable de renouveler pour la même période, Les terriens « mangent le capital Terre » depuis 1970, et le déficit se creuse de plus en plus. Ainsi, les terriens entament leur « capital terre » Et s’endettent sur son dos de plus en plus tôt : 1970 est la dernière année équilibrée, mais, En 1980, la dette commence dès le 15 novembre, En 1990, c’est au mois d’octobre, Et en 2012, on mange gloutonnement notre capital dès le 23 août. Aujourd’hui, il faudrait, pour satisfaire les résidents de chacun de ces pays : Une France et demie Presque deux Etats-Unis Deux Egypte Deux Allemagne et demie Trois Espagne Presque quatre Grande Bretagne Quatre Italie Quatre Suisse Plus de sept Japon Si chaque Terrien consommait l’
Texte : Etre ou paraître ? - Jean Vanier
Ce qui m'intéresse est de faire quelque chose qui a un sens, du moins pour moi, dans le cours du déroulement de l'humanité. Chaque être humain est important, a une valeur. Nul besoin d'être en compétition avec les autres ou de mentir pour se montrer brillant ou le meilleur. Les personnes handicapées éprouvent le besoin d'être, pas celui de paraître. Tout en elles nous incite à aller vers cela, à découvrir la meilleure partie de nous-mêmes, à aimer la réalité telle qu'elle est, à nous montrer moins égoïstes et à devenir plus simples, plus authentiques, plus joyeux et plus tendres. La tendresse permet de voir, derrière les apparences, ce que sont vraiment les personnes. - Extrait d'un interview du Point -
Prière : Pour une belle vieillesse - Joseph Folliet
- Photo "Beau vieillard" de Guy Philippe - Seigneur, qui avez partagé la vie de l'homme en étapes et qui avez fait la vieillesse, ne permettez pas que je devienne un de ces vieux grognons, toujours en train de dénigrer, de rouspéter, de ronchonner, attristants pour eux-mêmes, insupportables aux autres. Gardez-moi le sourire et le rire, même s'ils ouvrent une bouche édentée ou découvrent des dents artificielles. Gardez-moi le sens de l'humour, qui remet les choses, les gens et moi-même, à leur juste place Seigneur, qui avez planté dans ma poitrine un cœur de chair pour aimer et être aimé, un cœur semblable au Cœur de votre Fils, ne permettez pas que je devienne un vieillard égoïste, sans cesse travaillé par la crainte du manque et des courants d'air. Gardez-moi un cœur ouvert, une main toujours prête à serrer d'autres mains et à s'ouvrir pour le don. Faites de moi, Seigneur, un vieillard généreux, qui parta
Cri de pauvre : Fin de droit ! - Philippe Pichon
En 2010, un million de personnes ont cessé d'être indemnisés par l'assurance chômage. Une sortie du système souvent synonyme de découragement et d'exclusion. "Fin de droit" : cette expression stigmatisante résonne comme la "fin des droit à dire, à être entendu, à exiger, à espérer" ; elle est malheureusement tombée dans le langage usuel des institutions. ______________________ Imaginez-vous : un million de chômeurs, en 2010, ne touchent plus aucune indemnisation, soit : 0 € par mois, pour vivre !!! Et combien de chômeurs en plus depuis cette date ?
Texte : L’homme perd-il son âme ? – Julia Kristeva
- Photo "Stress" de Kimrose - Pressés par le stress, impatients de gagner et de dépenser, de jouir et de mourir, les hommes et les femmes d'aujourd'hui font l’économie de cette représentation de leur expérience qu’on appelle une vie psychique… L’homme moderne est en train de perdre son âme. Mais il ne le sait pas car c’est précisément son appareil psychique qui enregistre ses représentations et leurs valeurs signifiantes pour lui-même.
Texte : Un monde parfait ? - Jean Vanier
Il existe le fantasme d’un monde sans personnes handicapées. A quoi ressemblerait ce monde ? Si l'on éliminait le handicap, il faudrait aussi empêcher toutes les maladies mentales, alors ! Une telle idéalisation nous amènerait à rêver à un monde sans mort… La tyrannie de la normalité et de la compétitivité conduit à humilier toujours davantage les gens qui ne sont pas dans la norme. On veut un monde parfait, comme on veut un enfant parfait. Mais si je veux créer un enfant pour satisfaire mes désirs, j’aboutis au conflit, car un enfant doit clairement être libéré du désir de ses parents pour réussir à vivre.
Prière : Credo de l’espérance – Hans Viscardi
J’ai demandé à Dieu la force pour atteindre le succès, Il m’a rendu faible pour que j’apprenne humblement à obéir. J’ai demandé la santé pour faire de grandes choses, Il m’a donné l’infirmité pour que je fasse des choses meilleures. J’ai demandé la richesse pour que je puisse être heureux, Il m’a donné la pauvreté pour que je puisse être sage. J’ai demandé le pouvoir pour compter sur l’appréciation des hommes, Il m’a donné la faiblesse pour que j’éprouve le besoin de Dieu. J’ai demandé un compagnon pour ne pas vivre seul, Il m’a donné un cœur pour que je puisse aimer tous mes frères. J’ai demandé toutes les choses qui pourraient réjouir ma vie. Il m’a donné la vie pour que je me réjouisse en toutes choses… Je n’ai rien eu de ce que j’avais demandé, mais bien tout ce que j’avais espéré… Presque en dépit de moi-même, mes prières informulées ont été exaucées. Je suis, parmi les hommes, le plus richement comblé ! - Cette prière a été gravée sur une tablette de b
Texte : Pour un monde meilleur - Anonyme
- Photo "Jardin d'essai" de Mohamed Amine BOUKHOULDA - Pour faire pousser un monde meilleur, choisir un grand jardin, la terre par exemple La nettoyer de toute amertume, avarice, méchanceté, haine, colère, jalousie, violence, délinquance... Y semer délicatement beaucoup d'écoute, d'amour, de compréhension. Laisser germer lentement afin que les cœurs s'ouvrent. Y ajouter une graine de tolérance, un sachet de gaieté et d'humour et un brin de tact. Arroser chaque jour de confiance en Dieu, cultiver patiemment le tout, avec amour. Lorsque les fruits seront mûrs, à consommer sans modération tout au long de sa vie. Ne pas oublier de distribuer cette technique de par le monde pour que chacun respire un grand bol de bonheur.
Texte : Les liens sociaux - Etienne Grieu
On se connait, on a fait ensemble un bout de route, nous comptons l'un pour l'autre, et l'un sur l'autre. Désormais, quelque chose nous relie que rien ne peut effacer. Je ne peux pas faire comme si cela n'existait pas. Ces liens peuvent être oubliés, mais dès lors qu'ils ont été tissés, ils sont là, déposés en nous, pour toujours... Si nous tenons debout, c'est parce que nous sommes appelés, et cela, non pas ponctuellement, mais par des liens d'un certain type : non soumis à condition, non révocables en cas de mauvais résultats, des liens qui ont quelque chose de définitif sans pour autant nous tenir en laisse... Ils sont une expression privilégiée de la confiance. Ces liens ne sont pas forcément visibles, ils se sont tissés lentement, dans le secret, et ne sont pas là sans cesse à se faire entendre, à se rappeler à notre souvenir, ils sont discrets. Raison de plus pour ne pas les oublier... Car sans liens de ce type, rie
Texte : Je crois rêver... - Xavier Grall
"Je crois rêver", dit-elle. Elle est là, dans le fauteuil, près du feu. Un peu recroquevillée, légère, fragile, presque enfantine. Du châle de laine mauve émergent son front blanc, ses cheveux gris. Ma mère... "Je crois rêver", dit-elle. Quel rêve traverse sa mémoire ? Je soupçonne qu'elle revit les féeries de son enfance campagnarde, qu'elle tisonne les tout premiers souvenirs de sa longue vie. Elle me confirme, du reste, comme si nos pensées s'étaient rencontrées. "Tu sais, ton père se serait plu ici... Il aimait vivre comme toi !" "Je crois rêver", dit-elle. Parfois, ses paupières retombent sur les yeux. Elles sont diaphanes, presque transparentes, semblant abriter sous leur écran délicat les enchantements anciens, et elles se serrent comme pour retenir cette douce épiphanie : Les jours rois ! Les jours mages !... "Je crois rêver", dit-elle Les chiens, Mélenn et Maël,dorment dans l'
Texte : Heureuse faiblesse - Jean Vanier
Qu’on soit enfant ou vieillard, la faiblesse n’est bienheureuse que si l’on est aimé. Sinon, c’est l’enfer. Il faut que le vieillard soit aimé pour ce qu’il est, non pour ce qu’il fait, par quelqu’un qui lui dise : « Je t’aime comme tu es. » La question de savoir si je suis aimable est très profonde. Au fond, vous vous demandez toujours secrètement : « Est ce qu’il y a des gens qui s’intéressent non pas à ce que je fais, mais à ce que je suis vraiment ? » Et vous avez besoin d’une vraie rencontre, dans une pauvreté qui ne cherche aucun pouvoir. - interview de La Vie ( www.lavie.fr )-
Citation : Les deux loups - Proverbe Amérindien
Un vieil indien explique à son petit fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille. Le premier loup représente Sérénité, Amour, Gentillesse. le second loup, Peur, Avidité, Haine. - "Lequel des deux loups gagne ?" demande l'enfant. - "Celui que l'on nourrit." répond le grand-père. _____________________
Prière : Vivre - Anonyme
Donnez-moi, Seigneur, La Sérénité à accepter les choses que je ne puis changer, Le Courage de changer les choses que je peux, Et la Sagesse à en connaître la différence. En vivant un jour à la fois, En jouissant d’un moment à la fois, En acceptant l’adversité comme le chemin de la Paix, Tel qu’il est, et pas comme je le voudrais. Confiant que tu arrangera toutes choses pour le mieux, Si je me soumets à ta volonté, Pour que je sois raisonnablement heureux dans cette vie Et bienheureux avec toi pour l’éternité dans l’autre.
Cri de pauvre : La pauvreté, un crime ! - Tewfik Fares
La « pauvreté » est un crime contre l’humanité. Elle est un crime parce qu’elle tue le projet de vie que porte en eux tout homme ou toute femme qui naît au monde. Elle est un crime contre l’humanité parce qu’elle frappe des millions d’êtres humains sur la Terre. Elle est le seul crime dont on dresse rarement les statistiques de la progression ou de la régression parce que, volens nolens, il est partout en progression géométrique. Le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies sur le réchauffement climatique prévoit un « boum » de la pauvreté « irréparable ». Autrement dit, plus il fera chaud, plus les « pauvres » auront froid ! Dans notre monde « mondialisé », les riches deviennent chaque jour plus riches, et les pauvres chaque jour plus nombreux. On ne dit d’ailleurs plus « les riches ». On dit G7, c’est moins provoquant. On dit « seuil de pauvreté », c’est plus rassurant. La pauvreté ne dit pas son nom. Elle se déguise, se cache, se contient, sous les équivoques de sigl
Texte : La mère - Khalil Gibran
La mère est tout dans la vie. Elle est la consolation dans la tristesse, le secours dans la détresse, la force dans la faiblesse... Elle est la source de la tendresse, de la compassion et du pardon... Celui qui perd sa mère, perd un sein où poser sa tête, une main qui le bénit et un regard qui le protège... Pour tout être sur terre, le mot le plus limpide est celui de "mère" et l'appel le plus doux celui de "maman".
Cri de pauvre : Le handicapé - Guy Gilbert
Le handicapé souffre, autant moralement que dans sa chair. La société l’enferme dans son corps, Comme elle enferme le Noir ou le Jaune dans sa couleur. Les incivilités commises contre les handicapés sont légion. On voit juste qu’ils n’ont plus d’appuis sur leurs pieds, point barre ! Les voitures des bien-portants se garent à leur place ; Leurs toilettes réservées sont toujours occupées, etc. Personne ne semble imaginer combien leur vie quotidienne peut être compliquée. La société crée le handicapé, Comme le raciste crée le Noir ou le Juif. Le handicapé est tout simplement un homme, Une femme, un enfant, comme toi. Ce qui le meurtrit, c’est surtout l’indifférence. Comme s’il était contagieux… Terrible sentiment de solitude ! Quand on reproche à un jeune son handicap, On ne le regarde pas, on le juge. Apprenez à le regarder avec les yeux de l’émerveillement !
Bible : "LE" cadeau de Dieu - Saint Luc
Si vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus, le Père du ciel donnera l’Esprit Saint à ceux qui l’en prient ! _________________________ Evangile de Luc 11,13 Esprit Saint : le défenseur, le consolateur, le souffle de l'inspiration divine, etc... : l'Amour infini de Dieu dans nos propres cœurs mis là pour accompagner ceux qui en ont besoin.
Citation : Je suis la rosée née de la pluie - Hildegarde de Bingen
- Photo "Je suis la rosée née de la pluie" de Ouistitis Je suis la brise qui nourrit ce qui est vert. J'implore les fleurs pour qu'elles donnent des fruits dorés. Je suis la rosée née de la pluie Qui faire rire l'herbe, Heureuse d'être en vie. Hildegarde de Bingen (via Katherine Scholes dans « La reine des pluies » )
Texte : L’autorité parentale - Eric Janssens
La verticalité des relations parents/enfants doit toujours demeurer pour préserver les enfants. Nous sommes responsables d’eux. Il y a en quelque sorte une crise de l’autorité aujourd'hui. Les parents éprouvent de plus en plus de difficultés à « en imposer à leurs enfants ». La tentation est forte de céder au « laisser tout faire, tout choisir ». C’est un cadeau empoisonné. Ils ont besoin d’adultes solides et fiables. Ils ont un besoin viscéral de limites et de cadre.
Prière : La prière exaucée - Guy Gilbert
Quand nous demandons à Dieu de la force, Pour atteindre le succès, la célébrité, Il nous accorde la faiblesse, Afin de nous apprendre l’humilité, Et d’apprécier le besoin de Dieu… Quand nous lui demandons la santé, Pour renverser les montagnes, Il nous donne l’infirmité Pour faire des choses meilleures… Quand nous lui demandons de l’argent, Encore plus d’argent, Pour être ainsi les plus heureux des hommes, Nous recevons la pauvreté Pour accéder à la sagesse… Quand nous lui demandons un compagnon ou une compagne Afin de ne pas vivre seul, Il nous donne un cœur Afin que nous puissions aimer Tous nos frères et nos sœurs. Quand nous lui demandons tous les biens de la terre Qui pourraient réjouir notre vie, Il nous accorde la Vie, Afin de nous réjouir de toutes choses… En fait, nous ne recevons de Dieu Aucun des cadeaux que nous demandons, Mais nous recevons Tout ce que nous avions pu espérer. Méditons cela, Afin d’être un peu moins malheureux !
Texte : Les vacances - François Plouidy
Ils sont venus de Cambrai, de Rennes ou de Laval… Marie, Nadia, Thomas, Rachid et Natacha… Ils ont quitté leurs cités, leurs H.L.M. et débarqué en Finistère, qui est le «Pen-ar-Bed» le «bout du monde.» Des sourires d’hommes, de femmes, d’enfants, les ont accueillis, ces gamins doux, peureux, ou rebelles et nerveux ! Ils ont découvert, émerveillés, les arbres et les fleurs, les vaches, le chien et les lapins, les bords de mer, le sable, les rochers et la mer. Ils ont joué, ri, crié, pleuré. Aujourd'hui, ils sont repartis vers leurs cités, leurs H.L.M, les yeux et le cœur remplis de soleil. Elles ne sauront sans doute jamais, ces familles qui simplement, sans bruit, ont donné de leur temps, de leur cœur, ce qui, ces jours-là, aura germé au plus profond de ces gamins. Qu’elles sachent qu’aucun geste d’amour n’est jamais perdu !