Texte : Les liens sociaux - Etienne Grieu
On se connait,
on a fait ensemble un bout de route,
nous comptons l'un pour l'autre,
et l'un sur l'autre.
Désormais, quelque chose nous relie
que rien ne peut effacer.
Je ne peux pas faire
comme si cela n'existait pas.
Ces liens peuvent être oubliés,
mais dès lors qu'ils ont été tissés,
ils sont là, déposés en nous,
pour toujours...
Si nous tenons debout,
c'est parce que nous sommes appelés,
et cela, non pas ponctuellement,
mais par des liens d'un certain type :
non soumis à condition,
non révocables en cas de mauvais résultats,
des liens qui ont quelque chose de définitif
sans pour autant nous tenir en laisse...
Ils sont une expression privilégiée de la confiance.
Ces liens ne sont pas forcément visibles,
ils se sont tissés lentement,
dans le secret,
et ne sont pas là sans cesse à se faire entendre,
à se rappeler à notre souvenir,
ils sont discrets.
Raison de plus pour ne pas les oublier...
Car sans liens de ce type,
rien ne naît, rien ne tient,
il ne reste plus que des éléments épars et furtifs,
qui, même s'ils peuvent faire un instant impression,
ne pèsent pas plus lourd que la paille balayée par le vent...
on a fait ensemble un bout de route,
nous comptons l'un pour l'autre,
et l'un sur l'autre.
Désormais, quelque chose nous relie
que rien ne peut effacer.
Je ne peux pas faire
comme si cela n'existait pas.
Ces liens peuvent être oubliés,
mais dès lors qu'ils ont été tissés,
ils sont là, déposés en nous,
pour toujours...
Si nous tenons debout,
c'est parce que nous sommes appelés,
et cela, non pas ponctuellement,
mais par des liens d'un certain type :
non soumis à condition,
non révocables en cas de mauvais résultats,
des liens qui ont quelque chose de définitif
sans pour autant nous tenir en laisse...
Ils sont une expression privilégiée de la confiance.
Ces liens ne sont pas forcément visibles,
ils se sont tissés lentement,
dans le secret,
et ne sont pas là sans cesse à se faire entendre,
à se rappeler à notre souvenir,
ils sont discrets.
Raison de plus pour ne pas les oublier...
Car sans liens de ce type,
rien ne naît, rien ne tient,
il ne reste plus que des éléments épars et furtifs,
qui, même s'ils peuvent faire un instant impression,
ne pèsent pas plus lourd que la paille balayée par le vent...
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