Texte : Notre joie - André-Marie

Notre joie, nul ne peut nous la ravir,
puisque ce n’est pas une réalité qui se possède,
c'est, comme l’amour, une réalité qui se donne.

Si tu parvenais à te libérer du désir de posséder
toujours plus des structures qui emprisonnent,
qui empêchent en toi le jaillissement de l’Amour-en-partage,
la spontanéité de la vie pourrait sourdre de toi.

Si tu parvenais à oublier, à dépasser le « vécu » immédiat,
pour tendre vers la plénitude qui naît spontanément
des origines de ta propre vie,
tu ne serais plus loin de la sérénité
que la Sagesse veut faire naître en toi.

Ce serait le moment de citer le koan Zen :
« Lorsque tu arriveras au sommet de la montagne,
continue de grimper... »
L’espérance c’est toujours plus loin,
mais dans un « loin » qui est déjà présent.

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